Juin
Juin 2018. Le temps coule doucement autour de moi, sans que je n’aie jamais avoir le temps de l’observer. Je déclenche quand je peux, entre deux rendez-vous, mais pas forcément aux moments des rencontres, parce que « c’est pas le moment ». Juin semble calme dans ses apparences, dans ses mémoires filmées, entre ses horizons lointains dans le ciel et ses lumières posées sur les murs, pourtant annonceur d’un avant-orage d’été. Et c’est rassurant. Qu’on continue à danser, levant les poussières qui dessinent nos pas dans l’air enivré. C’est rassurant. Qu’on se retrouve comme aux premiers jours, des images pleins de souvenirs, l’un à côté de l’autre, excités comme des enfants pour une nouvelle « première fois »
365 project – Une photo par jour
Retour aux film Fuji, les tons verdâtres et légèrement désaturés me conviennent moins qu’en janvier. Et après 6 mois de tests, je me rends compte petit à petit compte que j’ai une préférence pour les films Kodak, particulièrement pour ces types de photos souvenirs.
J’accumule totalement du retard, et ça devient difficile de revenir si longtemps en arrière en images et de rester dans l’ambiance du mois. À la reprise d’InDesign après presque 5 mois, je me sentais un peu gauche dans mes raccourcies claviers et surtout dans l’inspiration.
Le taux de photos « potable » par film augmente progressivement. La joie d’ouvrir le dossier du scan devient de plus en plus grande, à la découverte de chaque photo, parfois avec des mauvaises, parfois avec des très bonnes surprises.
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